mercredi 10 mars 2010

BAOUM

Faut que ça grince
Faut que ça pète
Je ne veux pas raconter fleurette
Ou flapir dans des amourettes,
La poésie n’est pas un pipi tiède,
Faut que ça secoue
Faut que ça remue
Le tripaillon dans la carcasse,
Faut que ça botte le cul
Qu’on en tombe de sa paillasse,
Faut que ça crache jusqu’à Andromède !
Les vierges effarouchées
Et les chaisières,
Prière
De s’aller coucher !
Monde parallèle
Où tout s’expurge
Où les nains ont des ailes,
Et les moutons de Panurge
Grésillent en méchouis pimentés,
Cauchemar d’une nuit d’été,
Portail ouvert à la décadence
Poitrail offert aux cris d’hallali
Magnifique violence,
Etanche ma soif de folie !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

toujours grand plaisir à te lire;Mam

ClemHo a dit…

ce que je suis d'accord avec toi ! vas-y frérot, fais baoum avec tes mots !!