Qu’as-tu fait de ma grand-mère,
Si foldingue, si marrante,
Impulsive et ravageante ?
Tu l’as jetée à la mer.
Qu’as-tu donc fait de ma tante,
Qui aimait tant les enfants,
Forte comme un éléphant ?
Elle ronfle sous la menthe.
Et ma grand-tante Simone,
Qui posait sur nous ses yeux -
Fontaine d’affection bleue ?
Tu l’as flapie un automne.
Et ceux qui ne sont pas morts
Mais qui grésillent encore
Dans ta poêle empoisonnée,
De leur filet prisonniers,
Où veux-tu les emmener ?
Je ne sais plus qui maudire,
Le whisky ou bien le temps
Ou alors c’est triste à dire,
La tristesse de mon sang.
1 commentaire:
Mais que dire encore des vivants ?
De ceux qui sont passés mais qui sont encore là.
La chair est mortelle, l'âme reste !
Chacun de ceux là ont semé en nous un peu de leur être. Ils nous portent et nous habitent.
Personne n'est à frapper, tout est affaire de choix. Chacun fait ses choix, nul ne peux dire si c'est le bon... C'est bien là le problème.
Va de l'avant Crave, crée, produit, vole, imagine, fertilise notre esprit. Là est ton devoir...
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