jeudi 12 novembre 2009

Regrets éternels

A la surface de l’étang,
Remontent quelquefois crever
Pâles bulles du fond des temps
A leurs profondeurs enlevées.

Des rêves atrophiés reviennent
Sentant fort la fleur d’oranger,
Ils me font rire et me font peine
Car je ne peux plus me changer.

Je voulais être chorégraphe
Mais voilà, la page est tournée,
Chef d’orchestre, auteur polygraphe,
Las, on se perd aussitôt né.

2 commentaires:

La Trace a dit…

Première lecture : pas vu encore le fond des vers. A murir et à relire ...

Crave a dit…

Ce sont des vers sans fond. Ils ne contiennent rien !