vendredi 28 novembre 2008

Où l’on brique sa conscience écolo

Plantage du décor

Après toutes ces longues notes stratosphériques, revenons à un sujet plus terre-à-terre. Amis humains, sachez que des enjeux majeurs vous attendent au coin du bois pour vous frapper fermement de leurs gourdins cloutés sur le sommet de la calebasse.

Heureusement, un inventeur génial a conçu, pour sauver la planète et notre taxon, le lombricompostage. « Oh ! », « ah ! », s’écrient les ingénus tandis que quelques gloussements éclosent dans les gorges sceptiques.

Tenants et aboutissants

Or donc, l’humain étant omnivore, il consomme une certaine quantité de fruits et légumes. Même dans nos contrées post-modernes, il arrive que ces fruits et légumes soient frais (rappelez-vous le message visionnaire du Ministère de la santé : « 5 fruits et légumes par jour® »). Comme notre process digestif n’est pas (plus ?) au point pour traiter la cellulose et ce genre de choses, nous ôtons, de nos mains équipées de pouces opposables, la peau et autres tiges des fruits et légumes avant de les consommer.

Les heureux propriétaires de jardin, conscients de l’écrasante responsabilité qui pèse sur leurs épaules, peuvent faire un compost pour éviter d’engorger les décharges et les incinérateurs. En effet, il n’est pas inutile de rappeler ici que, pour faire brûler des épluchures de carottes, il faut dégager une certaine quantité de chaleur.

Climax


Mais les autres, les citadins lambda, comment peuvent-ils apporter leur pierre à l’édifice du salut de la planète ? Ils peuvent lombricomposter ! Eh oui c’est magnifique.

En quelques mots, le lombricomposteur est un caisson avec plusieurs niveaux recueillant des débris plus ou moins avancés, et des vers de terre dedans pour faire le boulot de décomposition. C’est pas cher, c’est propre, ça ne sent pas mauvais et ça permet de réduire substantiellement le volume de déchets qui échouent dans des lieux malsains que je ne saurais voir.

Nec plus ultra, il y a à boire et à manger puisque le bazar donne de l’engrais liquide et solide (humus). Mais attention, dans cette vallée de larmes, le nectar et l’ambroisie ne se consomment pas purs : il faut les diluer respectivement dans de l’eau et de la terre avant usage.

Envoi

Donc, ami(e) citadin(e) à petit balcon, vois ce qui te reste à faire, prends dans ton envol ta carte bleue et va faire l’acquisition de cet élégant dispositif qui sera sans nul doute d’ici une semaine ou deux dans toutes les rubriques must-have de la presse féminine : le lombricomposteur.

Tu pourras même donner un nom à tes petits protégés, ils joueront alors en plus le rôle d’animaux domestiques. Eh oui, on n’est jamais aussi seul qu’en compagnie de son Bluetooth.


Comment ça marche (vidéo) :
http://www.quotidiendurable.com/news/lombricompost-des-vers-pour-digerer-les-poubelles-compost

Achète ton lombricomposteur :
http://fr.jardins-animes.com/ecologie-environnement/compostage-recyclage/le-lombricomposteur-avec-500g-de-vers-p-374.html

Sois un citoyen exemplaire et fabrique ton lombricomposteur :
http://www.econo-ecolo.org/spip.php?article987
http://users.swing.be/compost/Main_Lombric.htm

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