vendredi 1 mai 2009

Tranche de Haddock

Tout au cours de ma vie, j’ai eu souvent la joie
De croiser de sacrés salauds,
Des emplâtres, des mégalos,
Des jean-foutre arrogants, un poil dans chaque doigt

Mais aussi des pétasses sacrément barrées,
Des connasses très délétères
Frémissant quand elles enterrent
Leurs semblables au trou d’un chiotte pas curé.

Le travail est un nid de frelons inutiles,
Qui comblent leur inexistence
Par de grands efforts de nuisance,
En juste proportion de leur orgueil futile,

Des cow-boys de couloir à guibolles guimauve,
Des amazones pathétiques,
Des justicières névrotiques
Et des super zéros cravatés de soie mauve.

Je vais donc aujourd’hui leur déclarer ma flamme
En respectant bien sûr l’égalité des chances
– Cache-sexe obligé au pays des outrances –
Sans distinction de genre, aux hommes et aux femmes :

Manchot empereur !
Jument carnivore !
Timonier revenu des morts !
Tête de morue sauce beurre !

Baudruche en vol libre !
Ventilateur vain !
Superstar du musée Grévin !
Boss creux à portable qui vibre !

Joue de porc saindoux !
Eh poupée gonflée !
Moule pas fraîche au bulbe enflé !
Sergent Garcia dans son vin doux !




Balises : joue, emplâtre, cow-boy, tranche (des explications ici)

2 commentaires:

TempestV a dit…

Une petite crise d'anarchie aiguë, peut-être ?
Alors je prescris un petit discours de Besancenot ce soir et tous les soirs pendant 3 jours.
En cas de mal au crâne, un Krivine en suppo mais attention c'est fort.

Encore sTP ....

Crave a dit…

Attention, il s'agit de commentaires fondés sur des faits observables, pas d'une lubie de ma part !