En vacances, au mois d’août,
J’aime rouler à vélo
Tranquillement sur les routes
Tapissées d’herbe en halo.
Rompu enfin on arrive,
On se pose pesamment
Sur un vieux transat charmant,
Le corps lâche, à la dérive.
Les martinets dans le ciel
Font des rayures fugaces
Sans que jamais je me lasse
De leurs cercles perpétuels.
Le miroir du ciel reflète
La mer au-dessus des têtes,
Les bals d’insectes commencent,
Passant comme une roussette
L’angoisse pince mon cœur, discrète ;
C’est un souvenir d’enfance.
Balises : rompu, août, miroir, vélo (des explications ici)
1 commentaire:
Quitte à me répéter, celui-là aussi, ça va ainsi que celui où tu parles de ta fille qui sourit dans son sommeil. Les images et les émotions sont tellement fortes et belles que les signes rendent très bien.
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