vendredi 30 janvier 2009

Brèves (2)

Tu es poussière, tu retourneras à la poussière.

Marion Montaigne nous apprend encore des tas de choses passionnantes dernièrement sur son blog. Elle indique notamment que 80 % de la poussière qu’on trouve chez soi est constituée de cellules de peau mortes.

J’en tire la conclusion que, pour éviter de passer l’aspiro tous les deux jours, le mieux semble de porter toute la journée une combinaison étanche, qu’on retournerait comme un gant le soir au dessus du compost pour la vider.

Par ailleurs, on a reçu des nouvelles de la poussière lunaire, dont vous avez pu faire la connaissance ici. Malgré la crise sans précédent qui submerge la planète, le problème se pose avec toujours autant d’acuité et des savants fous se touillent les méninges pour régler cette grave question. Ainsi, mus par une louable frénésie ménagère, et pour tenir la station spatiale en ordre, ils ont élaboré un aspirateur ad hoc.

Celui-ci asperge d’électrons la combinaison du courageux pionnier stellaire de retour de promenade, ainsi que les poussières, et leur donne une charge électrique négative. La combinaison et les poussières se repoussent, les poussières tendent à se détacher et elles sont capturées par un dispositif ayant une charge électrique positive.

Plus simplement, on pourrait suggérer aux spationautes de retourner leur combinaison comme un gant en rentrant dans la station spatiale. Cela leur donnerait en plus l’impression d’être à la maison le soir au dessus du compost.


Lézards modernes

Des scientifiques américains ont étudié les relations d’une espèce de lézards et d’une espèce invasive de fourmis. Ces dernières ont ceci de particulier que douze individus sont capables de tuer un des lézards. On a découvert que, dans les régions où les fourmis sont présentes depuis le plus longtemps (maximum 68 ans), les lézards ont changé, dans leur comportement et leurs particularités physiques. Ce qui est frappant, c’est que les particularités physiques sont transmises à la progéniture.

On pense souvent que l’évolution des espèces est un processus qui survient sur de longues périodes mais voilà un nouveau contre-exemple. Il faut dire à ce sujet que Darwin déjà avait observé des modifications rapides chez les pinsons des Galapagos, en fonction de la disponibilité des différents types de nourriture liée aux variations de climat.

Cela dit, l’évolution observée chez les lézards ne constitue pas l’apparition d’une nouvelle espèce, sachant qu’on peut imaginer que les différents individus sont encore capables de se reproduire entre eux.

Plus d'infos sur Techno-sciences


Philtre d’amour

Le monde des hormones est décidément plein de trésors : l’ocytocyne est connue depuis un moment pour ses effets lors de l’accouchement et de l’allaitement. Mais on s'est aussi aperçu que c’est un neurotransmetteur qui commande la vie sociale, l’affection et l’amour : elle fait le lien dans le cerveau entre vie sociale et plaisir, notamment en affectant le niveau de peur. De ce fait, depuis peu, on étudie ses propriétés en vue de soigner les maladies psychiatriques impliquant des troubles de la sociabilité.

En passant, détail frappant de l’article : quand ils regardent un visage humain, les autistes activent une zone de leur cerveau normalement dévolue au traitement des objets inanimés.

Plus d'infos sur le site du New Scientist (en anglais)

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